On ne présente plus Street Fighter qui se réinvente encore avec Street Fighter 6 ! C'est un monument de la pop culture, plus seulement l’apanage des joueuses et des joueurs. Et voici que le 20^e jeu de la série, euh pardon, le sixième épisode canon, pointe le bout de son nez. On a pu le tester en avance et voici ce qu’on a pu en tirer !

On vous invite aussi à aller lire notre premier contact avec SF6 pour encore plus de détails, notamment sur la jouabilité, que nous n’aborderons que très peu ici.

Here comes 4 new challengers !

Dans cette nouvelle démo jouable que nous avons pu approcher, un seul mode de jeu, le versus. Contre l’IA, ou contre le chef du staff Capcom, qui est définitivement plus fort que moi à ce jeu. Il n’y avait pas que 4 personnages, mais 8 ! Ainsi, en plus des vétérans Ryu, Chun-Li, les petits nouveaux Luke et Jamie, cette fois-ci, on a en plus pu jouer Ken, Guile, Juri et Kimberly, une petite nouvelle !
Kimberly est une nouvelle héroïne ninja, et rappelle Ibuki ou Guy. Elle possède un dash à options, que l’on peut finir par 4-5 coups différents, des choppes aériennes, elle balance des bombes de peinture et bénéficie d’un buff quand elle met ses écouteurs. Juri reste dans la veine de ce qu’elle proposait précédemment, avec tous ses coups circulaires et ses stances. Guile nous a peu surpris, et Ken, un peu plus : Il se voit doté de tous ses coups classiques mais aussi d’un coup spécial à options, et d’un dash à options, pour encore plus de variété et de violence dans sa jouabilité. On lui imagine un style de jeu très agressif. Le roster commence à se dessiner petit à petit, on en aime déjà bien un ou deux, et on a hâte d’en voir plus.

Japan !

On a pu jouer sur deux nouveaux stages ! Après celui de Final Fight et le temple japonais, on retrouve une ville… japonaise, teintée de rouge, et un porte-avion, celui de Guile probablement ! Il se balade dessus quand il ne combat pas ! Par contre, pas de traces des thèmes entendus depuis Street Fighter 2 : on a un jeu joué avec les paramètres de sélection du niveau, et quel que soit la musique choisie, rien ne faisait écho à notre nostalgie.
En termes d’ambiance, on vous parlait la dernière fois des commentateurs, et on a pu voir le système de plus près. Deux slots disponibles, un technique et un pour le show, et on avait le choix entre trois Américains et un Japonais, certainement très célèbres dans leurs pays respectifs. Le tout peut être désactivé ou configuré pour supporter un des deux joueurs en particulier.

Il a le hadoken facile

On a aussi de nouveau essayé le mode « auto-combo ». Clairement, ce ne sera pas quelque chose qui va permettre de jouer en bourrant tous les boutons de la manette au pif. Non, ça s’adresse plutôt aux joueurs nuls en inputs. Là, plus besoin de demi-cercles ou de dragon. Mais, il faut ré-apprendre à jouer ! Le naturel revient au galop et on oublie souvent entre deux rounds qu’on a changé les commandes pour « tester » !
Tiens, en parlant de commandes, sur l’écran de sélection de perso, vous avez le choix du costume, de la couleur, du mode de commandes, mais aussi le choix entre 5 presets d’attributions de boutons. Une option agréable pour un joueur comme moi qui change systématiquement l’ordre des boutons !
Parlons aussi un peu de la DualSense. Des sticks étaient disponibles sur place, mais j’ai récemment fait un choix personnel pour les jeux de combat en général : celui de garder la manette de base qu’on m’aura mise dans les mains et de ne plus jouer au stick ou au fightpad. Pour les jeux de combat, la croix de la manette PS5 est suffisamment précise. On n’a pas connu de difficultés comme on pourrait en avoir avec les boutons de direction des Joycons… Par contre, les fonctionnalités DualSense brillent pour l’instant par leur absence. Les commentateurs dans le micro ? Des vibrations spéciales ? On voit mal comment le retour de force pourrait servir,

Beau comme un camion !

Je sais que les goûts et les couleurs sont propres à chacun, mais très sincèrement, j’avais un peu de mal avec le design cartoon, aux grosses mains et pieds, de SF4 et de SF5. On revient à quelque chose de plus simple, plus réaliste, mais le jeu ne sera pas la claque graphique de l’année (sur une PS5 débug, on a noté pas mal d’aliasing sur les visages des persos pendant le « face à face » du temps de chargement).
Aussi, nous avons joué à une démo et le tout est susceptible d’évoluer d’ici la sortie. Sinon, c’est plutôt joli, fluide, plus réaliste donc, et les effets visuels sont chatoyants, notamment ceux à base de peinture. Mais pour en savoir plus, il faudra attendre un peu !

On l’attend…. Avec impatience !

Street Fighter 6 nous a laissé distribuer des bourre-pifs virtuels pour la seconde fois. On aime toujours autant le design plus réaliste adopté. Il faudra voir la bouille des autres membres du casting. Et là, on a pu approcher un Ken surprenant, Guile, Juri et Kimberly, une petite nouvelle. On a rejoué avec le mode auto-combo, et définitivement, auto ne voudra pas dire « facile » ! Enfin, si, un peu plus, mais presque plus dur pour un joueur amateur qui sait faire les quarts de cercle. Il faudra approcher ce système plus longtemps pour se faire une véritable idée dessus. Peut-être bientôt, avec encore plus de personnages ? On vous dira tout sur Gameblog.fr, restez connectés !